Une descente vers le fond mais peu détendu.
Mon binôme sera Thierry pour la semaine.
Il fait super beau, le vent est tombé et la mer est parfaite !

Un petit briefing sur l’organisation de la semaine et on s’équipe tranquillement. Je meurs d’envie de me mouiller, malgré tout.
20 minutes de navigation et on s’accroche au mouillage de l’Espingole, contre torpilleur construit en 1901 et qui sombre en … 1903 suite à une connerie du capitaine !
Avec Thierry on est prêts les premiers, on en profite pour descendre avant que tout le monde arrive.
Plouf. 14°. Même pas froid avec ma semi étanche 😁
Descente stressante. Les oreilles ne passent pas bien les premiers mètres, mon lestage n’est pas bien réparti, la visibilité n’est pas très bonne.
On tape les 39m et je me rends compte que mon rythme respiratoire est anormalement élevé. On est loin des Maldives et de ses eaux limpides !!
Je me stabilise, je me calme et tout redevient normal.
On fait le tour tranquillement (on a 15 minutes au fond avant de prendre trop de palier). Un beau mérou dans les enchevêtrement de tôles au centre, des éponges multicolores partout, quelques menus poissons qui frétillent ça et là. Les 2 hélices, énormes, bien qu’ensablées partiellement, sont encore visibles sous la poupe.

17 minutes au compteur. Il est temps de partir. Un palier de 7 minutes, au milieu des milliers de bulles qui remontent et qui viennent des plongeurs encore en visite au dessous de nous (mais que c’est magique !!).
Et d’une. Il était temps, j’étais trop sec, mais 30 minutes de plongée c’est bien court …