Ou comment ne pas briser la chaîne du froid.
Le Spahis est au programme. Échoué près d’un îlot rocheux (percuté par un soir d’orage de 1887), la mise à l’eau se fait façon commando : par grappe de deux au signal du capitaine car le bateau ne peut pas mouiller.

Biiiim, on se jette avec Thierry et on fonce, sans refaire surface, directement sur les restes de la proue à 25m. Un gros mérou nous attendait peinard. Et une fois dérangé il délaisse l’épave. On sera les deux seuls à le voir.

L’eau est à 14° et Thierry me fait signe qu’il a un peu froid au bout de 10 minutes.
On fouille l’épave dans tous les coins mais tout le monde est arrivé et il y a même un autre bateau en plus du nôtre. Tout ce qui est aquatique se planque, vu le bruit fait par 20 plongeurs.
On s’éloigne un peu et on fouille le socle de l’îlot. On déniche une araignée de mer, un autre mérou et 2 murènes.
Au bout de 50 minutes, même moi avec ma semi étanche je commence à frémir.
Je sors le parachute et on fait notre palier de sécurité dans le bleu, comme au Maldives, en dérivant un peu. Sauf que ça caille et qu’on est au dessus des castagnoles bleues électriques (c’est trop mimi 😁) !

Sortis congelés comme tout le monde. Mais une longue plongée, car peu profonde.
Demain au programme : sous-marin !