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Un grec, sinon rien

Beaucoup, beaucoup d’émotions.

On embarque sous un ciel bleu et une mer qui clapote, mais le vent souffle un peu.

Une fois sur le site, le briefing est militaire, les consignes strictes. Je me sens un peu stressé : il faut ABSOLUMENT descendre en tenant le bout, le courant est fort, tout ça, tout ça, …

Moi qui ait connu les dérivantes des Maldives avec du fort courant je ne sais pas à quoi m’attendre…
Jetée à l’eau type commando une fois de plus. Avec Thierry, on saute les premiers, on va profiter tous seuls de l’épave. On rejoint le bout. Quasiment pas de courant !
Okayyyy. Le niveau de stress retombe à zéro.
On coule gentiment et cette fois je ne regarde pas mon ordinateur pour voir la masse arriver dans mon champ de vision. Le Grec (nom original : Sagona) coule le 3 décembre 1945, après avoir sauté sur une des mines dérivantes qui restaient de la guerre.

On arrive au centre. Un gros ban de sérioles tourne devant nous. Les gorgones jaunes, rouges, violettes sont partout. J’en prends plein les yeux. Trois énormes mérous patrouillent au fond des cales.
On tombe jusqu’au sable, à 47m, côté tribord, on rejoint les hélices puis on passe dans les coursives et on descend visiter les cales.

J’adore ces plongées profondes, il y a une atmosphère très particulière.
16 minutes plus tard, on remonte. Palier, accroché au bout. Les autres arrivent au fur et à mesure, palanquée après palanquée. Une vraie grappe de moules !
Un autre bateau est arrivé entre temps et des plongeurs descendent aussi. C’est la foire à 6m autour du bout, heureusement notre palier est terminé. On lâche tout, parachute et on dérive.

Fin de plongée.

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