Ou comment bien débuter l’année 2020
Première plongée de l’année : ça sera une plongée technique pour la préparation du niveau 4.
Retour à Sausset (voir Et 1 et 2 et 3) pour plonger avec les mêmes encadrants. Mais cette fois je serai avec Stéphane.
Il fait 5° dehors et on se caille : on sera beaucoup mieux dans l’eau qui fait 15°.
Il y a aussi avec nous sur le bateau un groupe de plongeurs qui va faire de l’exploration et des photos. Courageux.
Je suis prêt le premier, je me jette à l’eau. Elle est bonne !!! Visibilité 5 à 10 mètres, maximum.
Cécile, mon binôme, et Stéphane me rejoignent et on se laisse descendre gentiment jusqu’à 30 m : avec le froid tout le monde a les oreilles sensibles.
Plusieurs remontées techniques, simulation de narcose, de panique : mon ordinateur sonne dans tous les sens. On s’entraîne à faire ce qui ne doit jamais arriver.
Pour la première fois, je vois arriver des alarmes que je n’avais jamais vu.
Cette fois, je galère à sortir mon parachute et à le gonfler pour le palier : ça aussi c’est la première fois que ça m’arrive, de toute ma vie de plongeur. J’ai dû m’y reprendre à trois fois !
Enfin, lors du palier, Stéphane perd un plomb et, devenu trop léger, il remonte vers la surface comme un bouchon sans parvenir à redescendre. Il lui manquera une minute de palier mais il ne lui arrivera rien en surface. Ouf.
Une fois en surface je me rends compte que mon ordinateur s’est mis en mode “erreur”. Encore une première. Heureusement qu’il n’y avait pas de plongée prévue cet après-midi.
A nouveau un débriefing hyper intéressant, avec plein de bons conseils.
Lors du retour au port, tout à coup, on voit apparaître des dauphins qui jouent devant l’étrave du bateau. Au loin, vers l’ouest, certains sautent, il y a aussi plein d’oiseaux en l’air : c’est le festin, il doit y avoir un banc de sardines au fond. C’est la première fois que je vois des dauphins en méditerranée !
Après tous ces efforts, un peu de réconfort : apéro et resto avec Cécile, Chloé et Rudy. La fine équipe en préparation N4.
La plongée, c’est le pied !


