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Plongées historiques

Ou la découverte du GPES

Comme le dit le slogan, un très vieux club. N’oublions pas que ce sont des Français qui ont inventé la plongée.

Je covoiture avec Chloé. On arrive et les nuages s’écartent doucement. Pas de vent, ça s’annonce bien.

On se retrouve tous ensemble, tous les préparants au niveau 4.

Échauffement par 200 m de capelé. Ça passe mais ça me vaudra une crampe pendant la plongée. Ça commence bien.

Programme du matin, sur 40m, sauvetage et signes de détresse. Je suis en binôme avec Sébastien, nos moniteurs sont Véronique et Catherine.

On commence par une descente dans le bleu, tète en bas, de 6 mètres à 40 mètres en face à face avec Sébastien. Youhouuuu ! J’adore. J’étais un peu inquiet pour mon oreille gauche mais tout se passe bien.

Sébastien commence par travailler avec Véronique. Vidage de masque mal équilibré, sauvetage très compliqué, il galère entre 20 et 10m.

Puis c’est mon tour. Mon vidage de masque est nickel, c’est vraiment un exercice que j’aime bien et que je maîtrise. Mon sauvetage est un peu brouillon mais ça passe.

Un peu de narcose, je réagis lentement sur un signe de détresse. Je suis sensible aujourd’hui …

Sortie de parachute en fin de plongée un peu brouillonne aussi. C’est pourtant un exercice que je fais presque les yeux fermés maintenant. Décidément …

Après un petit resto tous ensemble, l’après-midi sera dédiée à la gestion d’une palanquée et la démonstration technique de sauvetage sur manque d’air.

Mon briefing de guide de palanquée n’est pas encore parfait. Mais il est assez complet. Cool.

On se met à l’eau. La descente se passe bien, tranquillement. On se cale à 25 m. Je commence la démonstration technique. Ça sera une catastrophe à tel point que c’est moi qui arrêterait l’exercice, tellement je suis dégoûté, et pas Laurent, mon moniteur. Impossible de gérer correctement ni ma purge ni la sienne pendant la remontée. Un vrai bordel. Il va falloir que je reprenne certaines parties de mon équipement pour caler ça correctement !

Sébastien fait beaucoup mieux même s’il a du mal sur le dernier mètre.

Pendant la gestion de la palanqué, fidèle à moi-même, je me perds car je suis mauvais en orientation…

Je tire mon parachute correctement en fin de plongée, c’est toujours ça de pris.

On aura quand même vu un loup, quelques sars, des gobies, un joli chapon.

C’est bien la première fois que je sors de l’eau en n’étant pas content de ma journée.


Journée historique.

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