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Paparazzi

J’ai mitraillé.

Avec mon cousin Nicolas, c’est la plongée annuelle, quand il descend à Marseille.

Lorsque j’arrive en visibilité de la mer, le long de la corniche, je vois que la mer est striée mais elle semble calme. De près,  il y a de la houle. Presque un mètre. J’aime bien quand ça bouge 😁.

On va faire le site des Pharillons et comme Nicolas ne peut pas aller au delà des vingt mètres on ne pourra pas faire “le Liban”. Dommage, ça aurait été super de faire l’épave tous les deux. J’ai déjà plongé cette épave souvent (voir Rien ne le laissait penser et Plongée d’actualité ) et je serais bien allé voir son état.

On fera les tombants et les arches entre l’île et les deux îlots.

Mise à l’eau facile et immersion sans problème : j’ai pris six kilos de plomb, j’en enlèverai un, pour cette après-midi.

On tombe immédiatement sur un mérou et on en verra plusieurs, qui se promènent. Assez farouches, ils fuient dès qu’on approche. Je ferai pas mal d’images mais avec peu de visibilité et pas de bonne lumière, il y aura peu de bons résultats.

Les plus faciles à prendre en photo, ce sont encore les plongeurs 😅. Peu farouches.

Aux Pharillons ce sont les arches et les failles qu’il faut admirer. En fonction de la luminosité et du sens dans lequel on les traverse, il a y une belle atmosphère.

L’eau n’est pas froide (dix-neuf au fond) et Nicolas ne consomme pas plus que moi (on aura cent trente puis cent bars en même temps), on a le temps de traîner.

Sur le tombant, côté sud, il y a du courant et on est gentiment ballotés sur le chemin du retour. Quelques gorgones, quelques éponges, mes copines les castagnoles. J’ai tenté de les photographier mais ça n’a pas rendu.

Au bout de trois quart d’heure Nicolas me signale qu’il lui reste cinquante bars. Cinquante ? Vraiment ? Bizarre, j’ai encore quatre-vingts. Bon, on va remonter de quelques mètres et on va terminer notre plongée gentiment.

On s’éloigne de la paroi, je tire mon parachute (belle montée du parachute mais j’ai un peu coulé). Trois minutes pour le palier et on fait surface. Pas trop loin du bateau : content, on ne s’est pas perdus.

Sur le bateau Nicolas m’avouera qu’il avait mal lu son manomètre 🙄. On avait la même pression.

Bah, on aurait pu rester cinq minutes de plus mais on sort à cinquante trois minutes. Pas de drame.

Bilan :

  • une belle plongée, tranquille, de la vie et un peu de mouvement.
  • je me sens de mieux en mieux dans mon étanche.
  • aucun ressenti dans le bas du dos.
  • ma caméra nécessite de la lumière. J’ai fait pas mal d’images mais il en reste peu qui valent le coup.
  • les vidéos sont assez stables et c’est une bonne surprise.
  • je vais supprimer le paramétrage “mode plongée” pour cette après-midi, les images me semblent saturées.

L’album complet est visible ici


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