Briefing succinct.
Pour la dernière on choisit de retourner sur l’épave du Afonso, bien que déjà plongée deux fois. Ricardo nous fait un briefing, à Clive et moi, très court : “faites ce que vous voulez, mais évitez la décompression à palier”. Il n’y a pas plus clair 🤩. Lui il restera avec le finlandais de ce matin et un islandais.
J’explique à Clive mon plan : on s’en fout du bout, je descends le plus vite possible, on fait l’hélice, on sort par la cheminée. Et après on voit ce qui reste comme air. Banco.
Mise à l’eau. Purge, palme. Trente deux mètres (et demie !) direct. Clive arrive. On attaque le tour, on passe la proue (merde, je l’ai pris à l’envers, même sous l’eau mon sens de l’orientation est mauvais 😅) et on entre. On refait tout l’intérieur, je montre à Clive les yeux des crevettes, on trouve un crabe flèche. Je profite de l’ambiance globale plus que des détails de la ferraille. On remonte par la cheminée (c’est vraiment sympa à faire). On tombe sur Ricardo et les deux cocos qui repartent vers le bateau.
Cent bars tous les deux, on est super large. Hop, direction les hélices et puis on revisite toute la structure supérieure. Pas de coup de fil cette fois, j’ai rien à dire 😁.
Quatre-vingt bars, on flâne autour des antennes. Beaucoup de balistes bleues sont là mais pas de contact rapproché cette fois ci. C’est joli, un troupeau de balistes bleues, mélangé avec des demoiselles, dans les structures.
A soixante-dix on entame la remontée. Un dernier coup d’œil à la structure qui devient fantomatique. Palier de sécurité. Surface.
Cette plongée n’avait pas la magie de celle de ce matin mais la liberté de pouvoir faire ce qu’on voulait lui a donné ce qu’il aurait pu manquer.
C’est terminé.
Un bisou à Anna, une poignée de main chaleureuse à Ricardo, Miguel, Clive et Wilfrid. Je range mes affaires et je rentre.
Je mets mes affaires à sécher dans la deuxième salle de bain (grand appartement 😜) et apéro.
J’ai un peu mal au crâne, malgré le nitrox. J’ai presque quarante huit heures pour désaturer. Large.
Demain je ferai le touriste puisque tous les centres sont fermés.