Afonso, me revoilà.
Anna nous emmène, Clive et moi, sur l’épave. On va faire une pénétration complète de la poupe à la proue !

Clive est bon plongeur, il se stabilise bien et en plus il est en étanche. Je vais rester derrière, je ne devrais pas trop bouffer de suspensions.
Pas de courant, on sonde directement sur les antennes, vers quinze mètres. Puis on plane jusqu’à l’arrière. Purge, vingt-huit mètres et on entre.
Comme j’ai déjà passé la première partie, la dernière fois, je me concentre sur des détails : une chaise qui tourne, une porte avec son système de verrouillage.
Une fois dans le compartiment moteur, je fouille toutes les chambres de combustion (les pistons ont été sortis). Rien. D’ailleurs je vois qu’il y a deux pistons, et non un comme je croyais m’en souvenir, posés à côté.
Les deux autres s’éloignent et je vois un trou dans le sol. A peine vingt centimètres de diamètre. Je glisse mon phare : des centaines d’yeux orangés apparaissent. C’est plein de crevettes dont les yeux reflètent la lumière. C’est fun, on dirait des guirlandes !
On sort par la cale avant. Belle vue complète du bâtiment à partir de la proue. Quatre-vingt mètres de traversée dans les cales. Top, j’ai adoré 😁. Ça me rappelle l’épave aux Maldives (voir Epave !).
On a tous plein d’air (je suis à cent-trente bars) et on est au Nitrox. On survole les structures supérieures et Anna pénètre à nouveau pour promener encore dans l’épave.
Je cherche d’autres crevettes : il y en plein partout en réalité. Elles fuient devant la lumière si elles ne sont pas au fond d’un trou. La première fois je n’avais pas pris le temp de regarder ça.

On entre ensuite dans le poste pilotage, je redonne un coup de téléphone 🤪. Puis on termine le long des antennes. Je retrouve les balistes (il me semble qu’il y en a plus que la dernière fois) mais cette fois aucune ne sera curieuse.

Anna prend quelques photos, dont certaines de moi.
Cette plongée sur le Afonso était bien plus sympa que la précédente et complètement différente.

Encore une belle plongée : plus de quarante minutes au fond et quarante-neuf en tout.