Encore une belle plongée !
Comme chaque fois que je change de bouteille, je contrôle le taux d’oxygène de mon nitrox.

Trente deux pour cent ce matin.
On sera une bonne équipe de plongeurs : Franck, le retraité anglais (de Manchester), Noémie la française (du cantal), David l’espagnol et moi.
Après quinze minutes de navigation dans un océan moins calme que les autres jours (vingt centimètres de houle 😅), on arrive sur la bouée arrière.

J’ai envie de me faire plaisir : je me mets le dernier à l’eau, j’attends que tout le monde disparaisse de la surface et je purge tout. Dernier à partir, premier en bas. Vingt-sept mètres au sable en moins d’une minute, devant les hélices, que j’ai le temps de regarder avant que tout le monde ne soit là. Ricardo me demande de remonter, on va entrer dans les cales.
La visibilité n’est pas très bonne et mon phare chinois n’éclaire vraiment pas loin, dans la purée de pois. Deux mètres, maximum. Mais ça sera suffisant pour ne pas se prendre de la tôle.
Le mess (il y a encore tables et chaises), la salle des machines (un énorme piston est posé par terre), les cales. On sort par la cheminée. Trop bien !
On remonte un peu et on va se faire les structures supérieures. David est déjà court en air, il nous laisse pour terminer sa plongée avec l’autre groupe, celui de Térésa.

On rentre dans la salle de pilotage, la barre est encore là, il y a des téléphones (pas pris de monnaie pour un appel 😁) pleins de concrétions. Puis une promenade autour des tourelles avant.

On termine au centre, le long de la structure des antennes. C’est l’endroit avec le plus de vie car à l’intérieur il n’y en a presque pas.
Il y a trois ou quatre balistes bleues, de toute beauté. Je m’approche en apnée de la plus grosse, face à face. Comme hier avec Elvis, je vais terminer avec mon masque à moins de dix centimètres de sa bouche !! Quelle curiosité ! A court d’air je lâche un gros paquet de bulles, ça ne la fera même pas bouger d’un iota.
Je pourrai lui toucher la queue lorsqu’elle partira : autant Elvis était gluant, autant la queue de cette baliste est dure et rêche.
Noémie est à l’air et nous tous au nitrox, elle approche du moment où elle devra faire du palier, on doit partir. Zut.
On remonte tout doucement, mètre après mètre. Au palier, Ricardo trouve une toute petite étoile de mer de deux centimètres de diamètre, collée à la combinaison de Noémie. On profite un peu pour la regarder et hop, retour au fond, pas de passager clandestin à bord.
Plongée géniale, un vrai moment d’amusement dans la tôle.
👍 bravo !