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Le mur de l’atlantique

Du béton à foison.

On fait un intervalle d’une heure et ça repart. Plongée VIP avec Ricardo, on ne sera que tous les deux. J’adore.

Il me donne le choix entre deux plongées. Sans trop de conviction je choisis le mur de la digue du port de Funchal. Faut être un peu con de plonger sur du béton à la sortie d’un port.

Mais il me parle de plongée dérivante et ça emporte mon choix. A chaque fois, les Maldives me reviennent en tête. Évidemment il ne faut pas que je m’attende à revivre des courants de vingt kilomètres par heure (voir Classe verte)

La digue est construite avec des tétrapodes en béton jusqu’à vingt mètres de profondeur.

Un peu de verdure sur le béton mais pas de vie, pas d’éponges, pas d’algues, pas de crustacés. Ça sent le truc foireux.

Et puis, comme souvent avec la vie sauvage, elle arrive sans crier gare. Un premier gros barracuda. Enfin gros, mais pas aussi énorme que celui vu au Bahamas (voir Inoubliable !!). Au départ une ombre dans le lointain (il faut dire que le lointain, ici, c’est quinze mètres car la visibilité n’est pas très bonne), il va se rapprocher jusqu’à ce qu’on puisse bien le voir et nager quelques secondes avec nous.

Un peu plus tard, trois autres, des juvéniles, se promènent entre les tétrapodes. On verra aussi l’empreinte d’une raie papillon, il me tarde d’en voir une.

Et puis il y a des demoiselles à ailes bleues (similiparma lurida) que je vois depuis hier. Il y en a à chaque fois et elles me rappelle les castagnoles. Leurs nageoires inférieures sont bleues fluo !

Et soudain au bout de quarante minutes Ricardo me fait signe : une raie. Je suis deux mètres derrière lui et je ne vois rien. Il tend la main à gauche. Je passe le caillou et … un monstre. Un vrai monstre. Une raie pastenague endormie, le nez contre la roche. Rien que le corps fait au moins un mètre soixante-dix de diamètre. Je ne me souviens pas d’avoir jamais vu une raie aussi grosse. Ça me fait ma plongée !

Parce que du courant, ben, j’en n’ai pas eu 😔.

Au bout de cinquante minutes Ricardo sort son parachute. Je fais pareil, histoire de garder un peu l’habitude. Petite victoire : mon parachute tient mieux en surface que le sien.

Pas eu vraiment froid, à peine de ressenti au bas du dos. Le top.

Demain le centre ferme, je désature. Lundi au programme c’est l’épave d’une corvette. 🤩

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