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Moins détendu

Et ça, c’est nouveau.

Pendant la pause, je prends un bon coup de soleil. J’ai faim et je n’ai rien prévu (et j’ai la flemme de sortir de l’hôtel pour chercher), je me paye donc une petite boîte de Pringles au bar, pour rester léger sous l’eau.

Seconde plongée. Je change de guide : Jorge part, Ricardo arrive.

On ne sera que deux dans le groupe : Adam, un Anglais, plongeur sérieux, et moi.

On plonge sous le soleil et j’écoute le bas de mon dos à la descente. Quasiment aucun ressenti. Ça me va bien mais je vais passer une grande partie de la plongée à me demander comment va se passer la fin. Ça gâche un peu le plaisir.

J’ai emporté mon vieil ordinateur, que j’ai réglé en mode “Air”, pour comparer avec le mode “Nitrox”. Ce matin à la première plongée peu de différence au palier. La seconde c’est différent car j’ai saturé ce matin. La fin de plongée me dira ce qu’il en est.

On sonde jusqu’à trente mètres. Je suis le premier à débusquer une murène. Au final on en verra trois. Mais elles sont peureuses ici, elles rentrent au fond de leur trou dès qu’on s’approche.

Encore pas mal de vie mais on se rend vite compte qu’il fait plus sombre, les nuages ont du arriver, dehors. Ça ressemble à une fin de journée.

Je découvre quelques crabes flèches (Stenorhynchus seticornis). Il me semble en avoir déjà vus, mais impossible de me souvenir où. Ici ils sont courants.

Au bout de trente minutes je commence à avoir froid mais comme on a encore de l’air on grenouille dans dix mètres d’eau. Je ne dis rien, c’est supportable. Ricardo trouvera sur le sable un tout petit Bernard l’ermite (grand maximum un centimètre) qui se promène.

Puis il annonce remontée et palier.

On monte dans les cinq mètres pour passer trois minutes. Mon ordinateur “Air” indique cinq minutes alors que le “Nitrox” n’a jamais indiqué de palier.

Et ma fesse droite se réveille. La gêne est très perceptible et ne me quittera plus, jusqu’au port. Pourtant ça me m’empêche pas de faire le moindre mouvement, c’est bon signe. Aucune augmentation de la gêne, quelque soit la position dans l’eau.

A la fin des trois minutes optionnelles on fait surface. Mon ordinateur “Air” commence à bipper car je n’ai pas terminé le palier indiqué. Hors de l’eau je constate qu’il a un logo en bas à gauche que je n’avais encore jamais vu. Il indique qu’il faut que je retourne au palier !

Si j’avais plongé à l’air, risque d’accident de décompression presque certain. Merci le Nitrox. C’est quand même bien plus sécurisant et plus rapide pour désaturer !

Une fois changé et le matériel rangé, Wilfried, le boss, un Allemand, vient me voir. Il sait que je suis expérimenté (CMAS 3*, 500 plongées, s’il te plaît !), il veut me proposer des plongées un peu intéressantes pour la suite. Demain épave 🤩,  il me prend par les sentiments !

Si je le peux je testerai aussi le scooter, je ne connais pas. Un peu de fun en perspective.

Note : j’apprendrai de Ricardo que la raie qui fait une trace inhabituelle est une raie papillon. J’espère en voir non ensablées !

J’ai faim. Ce soir : sucres lents et gâteau de Madère, à la canelle. C’est délicieux.

1 commentaire pour “Moins détendu”

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