Je n’ai pas été déçu.
Le club de plongée se trouve dans le Carlton. Ca fait luxe.
De l’hôtel on voit le bateau.

Le club est au sous sol, à côté de la piscine, car, ici, à Madère, tout est en étage. Rien n’est plat.
Paperasse. Bouteille nitrox (gratuit si plus de quatre plongées, je prends)



Le processus est un peu inhabituel. On se met à l’eau à partir du ponton, on palme trente mètres jusqu’au bateau. On monte et on va plonger. A l’aller c’est cool. Au retour, c’est moins rigolo.
Le premier site c’est Garajau. Dans le parc national. On arrive sur site. Plouf. L’eau est à vingt degrés. Ce n’est pas froid avec ma semi-étanche.

On est une palanquée de quatre, plus le guide. Un Allemand, deux Anglais et moi.
J’attendais la petite gêne en bas du dos. Elle se réveille vers trois mètres mais elle est nettement plus intense qu’à l’ordinaire. Elle augmente un peu plus lors de la descente et elle ne disparaît que vers quinze mètres. Je ne suis pas emballé …
Et puis la plongée se passe je n’y penserai plus. On glisse dans les vingt mètres et apparaissent rapidement quelques poissons trompettes et des perroquets. La faune est très différente des Canaries, pourtant un peu plus au sud. On se croirait en Thaïlande (voir Le site aurait pu être “Manta point”) ou aux Bahamas (voir Le monde du silence)
Le guide découvre deux énormes raies enfouies dans le sable. La trace dans le sable est étrange : elle n’est pas circulaire comme c’est habituellement le cas mais elliptique. On plane 2 mètres au dessus, elles ne bougent pas.
Au bout du spot il y a énormément de vie. Des centaines de poissons. Plein de perroquets, de toutes les couleurs. Rouges comme j’en avais déjà vu mais aussi gris avec une tâche noire près de l’œil. Farouches, mais pas trop.
Et puis on tombe sur le résident à l’année. Un très gros mérou clair. Certains le nomme “Nero”, d’autres “Elvis”. Il vit là et s’approche parfois très près. Cette fois il reste à distance mais c’est chouette de l’avoir vu.

La plongée se termine gentiment sur le retour, on plane au dessus de gros cailloux où il y a moins de vie. Je déniche par hasard une drôle d’anémone.

On remonte dans les cinq mètres pour faire un palier optionnel (avant on appelait ce palier “de sécurité”). Ah, la gêne dans le bas du dos sonne, pendant deux secondes, puis disparaît. C’est la première fois à la remontée.
Qu’importe, cette plongée a été un régal pour les yeux. Ça fait du bien de retrouver les profondeurs.
Prochain rendez-vous à quatorze heures.