Petit traité de circulation en Thaïlande. Même pas peur !

La voie la plus gauche est la bande d’arrêt d’urgence. Elle sert de :
- voie pour les scooters (parfois même dans les deux sens, et de chaque côté)
- voie piétonne
- parking
Pas d’affolement.
Les lignes à la peinture blanche pour matérialiser les voies ne sont qu’indicatives. Tu roules un peu comme tu veux.
Parfois, entre la voie la plus à gauche et la bande d’arrêt d’urgence, il y a une autre voie, plus étroite, dédiée aux deux roues. Si les voitures la respectent assez bien les deux roues roulent un peu où ils veulent. Voir le point ci-dessus.
Le casque est bien obligatoire mais très très grosse tolérance. Tu fais comme tu le sens, frérot.
En Thaïlande, quand il pleut et que tu as un scooter, tu as deux options :
- Tu roules.
- Tu as un casque et un poncho en plastique. Facile.
- Tu as un casque mais pas de poncho. Bon t’es mouillé mais c’est de l’eau à plus de trente degrés alors tu t’en fous, t’as pas froid.
- Tu n’as ni casque ni poncho. Tu mets la main en forme de visière pour y voir un peu quand même. Et c’est l’aventure !
- Tu t’arrêtes parce que tu n’as pas envie d’être mouillé ou de mourrir tellement les trombes d’eau rendent la chaussée dangereuse et que tu ne vois pas à dix mètres devant.
Les abribus sont remplis de gens avec leurs scooters garés devant quand il pleut. Mais j’en ai vu plusieurs qui ont choisi l’option trois.
Improbable.
Il n’y a pas de limite au nombre de passagers, ni dans les pick-ups, ni sur les scooters, ni dans les attelages, ni dans les taxis.

Tant que ça rentre, on est bons.
La ceinture est obligatoire. Mais à l’arrière des pick-ups et des taxis, ben … il n’y en a pas.
Les limitations de vitesse, c’est comme les casques et les lignes blanches. Si tu le sens, tu peux appuyer.
Sur la route de l’aéroport certains panneaux indiquent quatre-vingts, voire soixante, kilomètres par heure. Mon taxi se faisait doubler régulièrement, alors qu’il roulait, paisible, à cent kilomètres par heure.
Pas d’affolement.