Ce qu’il faut savoir.
Le premier matin, on était juste à côté du village des ‘gitans de la mer’. Un peuple qui est devenu thaïlandais il y a peu et qui a été le seul à ne déplorer aucun mort lors du tsunami de 2004 grâce à leur traditions.

Ils ont une tradition orale forte qui indique que lors de certains comportements de la mer il faut se réfugier sur les bateaux. Juste avant le tsunami, la mer s’est complètement retirée, comme une marée basse. Et eux ont su ce qui allait se passer. Ils ont pris la mer.
Sur le continent, en face, à Khao lak, ça a été le désastre.
Ce dernier voyage j’ai partagé ma chambre avec Richard, un anglais qui est arrivé. Sympa, humour anglais tout le temps. Une vraie machine à blague.

Richard ne connaît pas bien son ordinateur, il ne comprend pas tout ce qui est affiché. Je lui conseille de lire le manuel. “Mais il fait quarante quatre pages !”.
Les plongeurs PADI ne sont pas raisonnables. Ils ont un ordinateur mais suivent le guide sans se poser de question. Inconscients.
Le matin après la première sur Richelieu, John m’a chambré. Il a expliqué aux autres comment, le premier jour, lors du briefing, je n’avais pas arrêté de dire : “Non, en France on ne fait pas comme ça. Non, ça on ne le fait pas.”. Pour terminer en me désignant et disant : “He’s french !” avec un large sourire.
D’ailleurs la seule fois où il a demandé qui savait gérer sa décompression et que j’ai levé la main (j’étais le seul…) il avait dit en levant les yeux au ciel : “Le Français, évidemment”.
L’exception française, partout 😅.
Richard n’a pas arrêté de chambrer John. Mettez deux anglais dans la même pièce et ça part en vrille. J’ai bien rigolé !
Au bout d’une semaine je n’écoutais plus John.
“Là on a vu des requins, ici des raies manta, ici un requin baleine”. Que du gros qu’on n’a jamais croisé. Ça ne sert à rien d’appater, moi, j’ai été déçu à chaque fois.
Stefanie est allemande, vit a Cologne, a quarante et un ans, son copain en a vingt. Nous avons donc une cougard à bord !

Son métier ? Thérapeute pour gens accros (alcool, drogues, jeux, …)
En thaïlandais ‘pak’ signifie légumes.
Entre les deux plongées à Tachai pinnacle, John m’a fait un compliment. “Je ne suis pas mauvais mais je n’ai jamais vu quelqu’un qui consomme aussi peu d’air que toi au fond”. Ça fait plaisir.
Des fois au goûter nous avions des fruits inconnus. C’est très bon, les fruits inconnus.

Sur l’île numéro huit des Similan, il y a un gros caillou un peu particulier qui se visite. Certains d’entre nous y sont allé. Pas moi : ça monte 😜.


Le dernier soir John m’a dit que le premier jour, il pensait que j’allais être pénible car je faisais des commentaires sur son premier briefing. Il a cru par exemple que j’allais me faire l’épave (voir Sieste aquatique) malgré les règles (il n’a presque pas eu tort, ça m’a démangé).
Finalement il dit qu’il me trouve très cool, comme plongeur. C’est tout moi 😁
Julia mange ses morceaux de pastèques en les salant abondamment. Mais pourquoi ??
Christian et Valeria, contre toute attente à la vue des prénoms, ne sont pas français. Il est autrichien, barman, elle est italienne. Ils vivent à Vienne.

Vivre presque deux semaines sans chaussures c’est … le pied !
A cause de mon réglage de palier à quatre minutes, j’avais donc toujours une minute de plus que les autres. A chaque fois que John annonçait le sien terminé, je disais “une minute” pour moi. Ça a finit par le faire marrer à chaque palier. Après la dernière plongée je lui ai expliqué. Il m’a dit en rigolant : “L’exception française c’est ça ?”
En fait non. C’était juste pour rester une minute de plus dans l’eau.
Julia et Richard m’ont dit que je n’étais pas arrogant, contrairement à beaucoup de français. Eh ben …
Tout à fait d’accord il faut goûter les fruits et légumes locaux…
Le fruit à chair blanche ou violette avec les points noirs façon kiwi c’est le fruit du dragon …j’ai mangé mon 1er à Singapour j’ai adoré dommage que ça coûte une fortune chez nous !