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Triplé gagnant

Nuit agitée, trop chaud, trop sec.

Plongée 17. Site : Tachai south reef

La journée commence par une hallucination. Karlos fait un briefing pour les nouveaux. Il explique, comme l’a fait John, les règles du parc national. Jusque là, tout est normal.

Mais il fait aussi une espèce de formation express, niveau deux de plongée. Il explique comment plonger, comment remonter et comment faire pour tirer son parachute. Non, mais allo quoi !

Soit les gens ne savent pas plonger et c’est inutile car ils ne sauront jamais tirer leur parachute en cas de besoin, soit ils savent plonger et c’est totalement inutile aussi.

Un peu la sensation d’être sur Mars. Au moins John avait fait l’impasse là-dessus.

Ah oui, j’avais oublié. Première plongée du nouveau groupe. Donc juste un bain chaud pour tout le monde. J’irai tout de même toucher les vingt sept mètres pour aller voir un petit poisson ballon à tâches bleues (Arothron caeruleopunctatus), j’en verrai même un second plus tard.

Rien de fou à voir, on est allé chercher les anguilles de jardin (Gorgasia maculata) sur le sable. On dirait un champ d’asperges.

C’est assez marrant. Ca fait un peu le chien de prairie : ça surveille et ça se planque dès que tu t’approches. Ça bouffe du plancton.

Pour le reste je découvre le style de Julia. Clairement trop lestée, elle plonge vertical, ne cesse de palmer pour s’équilibrer (et ta stab ma cocotte, elle te sert à quoi, sinon ?). Et vas-y que je te soulève du sable, et que je palme le corail, que je pars à gauche faire ma vie alors qu’on va à droite … Je passe une grande partie des premières vingt minutes à la surveiller.

Bizarrement elle consomme peu, malgré tous ces gestes, mais elle n’est pas épaisse.

Je lui demande combien il lui reste d’air. Elle me fait des trucs bizarre avec les mains, je ne comprends rien. Finalement je regarde moi-même son manomètre. Bon, ça craint.

En fin de plongée Natt lui demande si son palier de sécurité est terminé. Elle tend le bras pour qu’il regarde lui même sur son ordinateur, qu’elle ne sait donc pas lire ? Bon, ça craint aussi.

Petit détail qui tue : c’est la première fois de ma vie que je vois un plongeur voyager avec ses plombs. C’est le cas de Julia. Quatre kilos dans ses bagages (Mais pourquoi !?).

Plongée moyenne.

Une fois au bateau on se rend compte qu’elle avait trois kilos à la ceinture plus ses quatre kilos dans les poches. Je comprends mieux…

La prochaine on retourne à Tachai pinnacle (voir Cette fois, on y est ! ) mais seulement s’il n’y a pas trop de courant. Bof.

Au moins avec John, on rigolait un peu.

Ma main gauche me titille. Ah, j’ai dû toucher du corail, hier, s’en m’en rendre compte. J’avais rien senti jusqu’à maintenant.

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