On refait la première plongée de ce matin, mais dans le noir.
Plongée 3. Site : Tuna wreck
John me prête une torche car ma lampe est restée en France, chez Olivier (voir Mode eaux chaudes)
On n’ira pas profond, (maximum 8m me dira mon ordinateur), pour fouiller le récif à l’heure du début de la chasse.
Depuis la première plongée (ce matin donc 🤪) j’ai enlevé 3 kg de plomb. Je crois que je vais terminer à 0, je verrai demain. Même si la bouteille est en aluminium, donc moins lourde que celles en France qui sont en acier, comme la combinaison est peu épaisse finalement je n’ai pas besoin de compenser.

Mise à l’eau directement du bateau (normalement c’est interdit, n’est ce pas !), on allume et on coule. Le soleil est en train de se coucher et il y a encore un peu de luminosité sous la surface.
Le récif crépite. C’est incroyablement bruyant ! C’était déjà le cas dans la journée mais maintenant, c’est bien plus fort. Cousteau s’est trompé : le monde du silence n’existe pas. On entend une fois de plus dans le lointain les sifflements et les clics des dauphins. C’est l’heure du dîner !
On commence à fouiller le récif chacun de son côté. L’eau est à 30°, peu de courant, peu de profondeur : pas besoin de surveiller les instruments, je me concentre sur la découverte des poissons qui commencent leur nuit.
Cachés sous le récif ou dans un trou, plaqués contre la roche certains sont presque invisibles sous la lumière des torches. Je déniche essentiellement des crabes, petits, moyens et un énorme, rouge, en train de terminer de manger un ‘truc’. John déniche un homard.
Pas de pieuvres, pas de chasse dans cette partie du récif.
L’ambiance est, comme sur terre, différente, la nuit. Je plonge super relax, je respire à peine, aucun effort à fournir.
Ma nouvelle stab est vraiment très confortable, c’est un bonheur, et avec le Nitrox 32% c’est vraiment agréable de plonger. Les sorties de l’eau sont toujours légères.

Demain 4 plongées dont une autre de nuit.