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Encore ? Mais, oui !

Retour vers la beauté de la Gabinière.

La plongée de l’après midi se fait à la Gabinière (voir Nom d’un dolmen et La magie de la Gabinière). On ne va pas se plaindre, c’est une des plus belles plongées de Méditerranée !

Le briefing du directeur de plongée indique : pas de palier, 35m max.
La même palanquée que ce matin. On se jette à l’eau et zou, on suit Michel qui connait le site (moi aussi, depuis mes 2 plongées récentes).
On coule le long du tombant. 20m (on passe la même thermocline que ce matin vers 16, 17m et ça caille en dessous). 30m. 40m. Je termine sur le sable à 43m ! Et on remonte tranquillement, en profitant de la vue.
Et là c’est, une fois de plus, un festival. Il y a des mérous, bien sûr, c’est commun à la Gabinière, mais cette fois ce sont les dentis qui sont très nombreux, en chasse.
Il y en a au moins 8 ou 10, dans le bleu, qui vont, viennent, accélèrent, tournent, virent, au milieu des anchois ! Certains viennent même voir qui nous sommes et s’approchent, sans peur, à 2 ou 3 mètres, nagent à notre vitesse et nous regardent, avant de repartir. Pas comestible, un plongeur …
Un couple de barracudas chasse aussi. Il y a des poissons partout !
On remonte en suivant le tombant, le regard toujours porté vers le large pour regarder la chasse se dérouler.
On termine le tombant et on entre dans la calanque (dite calanque sombre) afin de terminer la plongée dans peu d’eau pour désaturer. On traverse le sable et soudain au fond, dans les 30m, je vois un énorme mérou … albinos ! Tout blanc, à peine visible sur le sable s’il ne bouge pas, il se met sur le côté et se frotte sur le fond. C’est la première fois que j’en vois un !!
En remontant dans 10m d’eau je me rends compte qu’un petit mérou est tout proche et nage à côté de moi. Je m’arrète, passe en apnée et je m’approche doucement, comme la dernière fois. Mais la rencontre tourne court au bout de 10 secondes : le mérou recule, insensiblement mais régulièrement.
On termine de désaturer en se promenant dans les cailloux et, en revenant vers le bateau, on tombe sur un groupe de corbs, très reconnaissables avec leur double dorsale. Je ne savais pas qu’il y en avait ici, c’est un poisson qui se faisait rare mais qui revient.
Encore une plongée magnifique. Je sors de l’eau avec la banane.

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