J’ai envie de me faire une épave.
Je m’inscris dans l’espoir de pouvoir faire le Messerschmitt Bf 109 qui se trouve au nord du phare du Planier. Malheureusement pas de N3 ce jour là pour descendre à plus de 40m.
Mon binôme est Jean-Michel, certifié jusqu’à 40 m. Il manque 3 m pour se poser sur le Messerschmitt Bf 109. C’est rageant.
La plongée sera donc le tombant du Planier et le Chaouen, cargo allemand transporteur d’agrumes qui s’est échoué en 1970, pour une raison inconnue.

A la mise à l’eau je vais chercher directement les 40m et on glisse le long du tombant nord de l’île, tapissé de belles gorgones. L’eau est encore bonne en surface (27° !) et même au fond (19°).
Une fois dépassé la pointe on oblique plein nord vers l’épave. On a déjà pas mal chargé en azote et on ne profite pas autant de l’épave que ceux qui n’ont pas traîné sur le tombant.
On remonte de la poupe vers le mât de charge puis vers le château avant. Très vite j’atteins le palier maximum fixé par le directeur de plongée (15 minutes) : on est obligés de remonter sur le côté tribord et de terminer la plongée dans 8m d’eau.
Jean Michel tire son parachute et on profite du palier pour regarder l’épave, de la proue vers la poupe avec les bulles des plongeurs qui remontent du fond.
Un peu de féerie dans la lumière du soleil.