Aller au contenu

Tête de poisson

Plongée du matin, un peu chagrin.

Réveil six heures moins le quart. Nuit paisible. Le bateau se met en route pour une heure de croisière pour rejoindre le nouveau point de plongée.

La préparation de mon matériel est un peu chaotique, je vérifie plusieurs fois si ma bouteille est bien ouverte, je sens qu’elle bouge un peu dans mon dos, mal harnachée. La plongée s’annonce étrange.

Mise à l’eau. Descente dans le bleu. Et l’oreille gauche qui passe très mal, et le masque qui prend l’eau. Stabilisation compliquée. Les premières quinze minutes de plongée ne sont pas agréables du tout : je vide mon masque en permanence, je compense mon oreille gauche en permanence, je ne profite pas du tout de la vue. Je finis par trouver un peu de confort et on se cale tout en haut du récif à une petite profondeur de douze mètres.

Aujourd’hui la visibilité est parfaite, au moins trente mètres, peut-être plus. Le spectacle est partout et surtout en dessous : une dizaine de requins gris de récif se promènent et chassent tranquillement vers les trente mètres de profondeur. On est entouré de nuées de poissons bleus, jaunes et rouges. Grâce à la visibilité le panorama est splendide, il y a beaucoup de vie et malgré le peu de courant, là où nous sommes, les poissons sont nombreux.

J’ai découvert que lors de nos plongées, on se met à chaque fois dans le courant car c’est là qu’il y a le plus de gros poissons. Sur le plateau du récif, en fin de plongée, on croise deux petites tortues en train de prendre le petit-déjeuner. L’une d’elles soudain nous quitte et remonte respirer à la surface. Vue d’en dessous c’est encore plus joli. Et puis elle redescend continuer son repas. Un palier dans le bleu, emporté par le courant, au milieu de rien. Géant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *