80 ans aujourd’hui.
Ce matin, retour sur le Donator. Épave qui m’avait fait forte impression la première fois que je l’avais vue en 2019 (voir Le Donator). Il a coulé le dix novembre, il y a exactement quatre-vingts ans aujourd’hui. Pas fait exprès mais c’est chouette. En plus ma bouteille porte le numéro 68. C’est un signe 😁

On arrive sur site : il y a deux autres bateaux mais … pleins de pêcheurs et il y a des lignes dans l’eau. Le ciel est gris mais peu de courant. Je fais binôme avec Nathan et Killian et Aurore sont de leur côté. On part à quatre, les premiers : on sera seuls sur l’épave 😁.
Mise à l’eau facile, on se déhale pour descendre. Derrière moi, Nathan prend du retard et traîne, proche de la surface. Sa sphère O.R.L. est bouchée, il ne peut pas sonder. Plongée foutue pour lui. Je me greffe au binôme Aurore/Killian. Attention aux doigts : le long du bout il y a des hameçons gros comme mon pouce. Il ne s’agit pas de s’en planter un ! Le long de la descente il y a même une sèche prise par une ligne. Killian donne un coup de couteau et la libère.
On arrive au fond, cinquante mètres à l’hélice, toute pleine de concrétions. On longe ensuite sur tribord et on pénètre dans les cales. Un escalier puis on monte par les cheminées.

On replonge dans une cale pour profiter du bleu, visible par les interstices.
Pas de gros, juste quelques poissons par ci par là mais beaucoup de concrétions partout. A l’extérieur toujours plein de petits.

On atteint un temps de remontée de quinze minutes. C’est la fin de la promenade. J’ai trois minutes de palier à six mètres et quinze à trois mètres.
Les dernières minutes, je commence à ressentir un peu le froid, malgré l’étanche mais Aurore, elle, est totalement congelée. Elle mettra au moins trente minutes pour se réchauffer.
Pendant la remontée et le palier on entend des espèces de sifflement, au loin. C’est le sonar d’un sous marin ! Toulon n’est pas loin, il doit y avoir des exercices.
L’album complet est visible ici