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Jamais deux sans trois

Je ne m’en lasse pas.

J’ai découvert cette épave le 9 mai 2019 (voir Un grec, sinon rien) et j’y étais retourné le 11 juin 2020 (voir Le grec, le retour)

Aujourd’hui c’est ma troisième visite. Le ciel est clair, la mer est calme.

Je plonge avec Aurore, qui habite dans le coin et a plongé cette épave il y a peu. C’est une jeune niveau trois, super à l’aise dans l’eau.

Sur le Grec, il y a parfois du courant mais aujourd’hui sera un jour sans, la visite sera tranquille. Je prends ma pony ! Et puis ce n’est pas trop profond, le sable est à quarante-sept et les infrastructures dix mètres au dessus.

La descente est laborieuse. Je me sens engoncé, mon manomètre est mal positionné et je ventile beaucoup. Pour le début de la descente on suit le câble qui nous amène sur l’arrière du Grec. Soudain je suis stoppé dans ma descente : mon parachute s’est pris dans une boucle du câble. Aurore remonte de quelques mètres pour me détacher car je n’y parviens pas et on reprend la descente.

On arrive directement au fond, sur l’hélice. Ce n’est que là que je parviens à maîtriser ma respiration. On contourne ensuite par tribord et on tombe sur un couple de mérous qui sont posés sur le sable. Je déclenche la vidéo. En surface je me rendrai compte que j’avais seulement pris une photo du sable. Pas d’images des mérous 🫩.

Ensuite on remonte sur les infrastructures et on fait toute la partie supérieure. Pas de gros mais des gorgones splendides partout, des anthias et des castagnoles.

Comme j’ai ma pony pour désaturer, c’est Aurore qui va avoir le plus de palier, c’est donc elle qui donnera le signal de fin de plongée. Moi je profite des couleurs, je flâne et je fais des images. On n’aura pas le temps de pénétrer les cales mais l’extérieur est largement suffisant.

Avec une durée totale de remontée de quinze minutes, Aurore me fait signe. Moi je suis à neuf . C’est terminé, la remontée commence. Dans les dix mètres je passe sur la pony et je désature tranquillement.

Au palier, Aurore tire son parachute et on reste en pleine eau, j’adore.

Je m’aperçois que j’ai du mal à rester horizontal. Je suis trop lesté : j’avais pris un kilogramme de plomb en plus mais avec la pony, c’est trop.

Une fois toutes les palanquées remontées, le bateau va se poser un peu plus loin car il y a quelques niveau un en formation. La pointe de Montrémian est idéale.

Enfin on débarque sur Port-Cros pour le déjeuner. C’est hors saison, tout est fermé : pique nique !

Une photo du canon, c’est collector.

Comme toujours les profondes sont des plongées courtes mais cette fois j’ai eu la sensation de pouvoir prendre du temps. C’était parfait.

Et cette après-midi, une séance de télévision est prévue.


L’album complet est visible ici


1 commentaire pour “Jamais deux sans trois”

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