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Ça, c’est non !

Je n’ai pas écouté les messages de l’Univers.

Ce matin je retourne chez Gilles, à Carry. L’ambiance m’avait bien plu, fin août. Levé tôt, je fais la route et me voici à huit heures et demi chez Plein bleu. En plus aujourd’hui il a prévu deux plongées successives : le programme s’annonce bien.

On se prépare, tout le monde embarque et … le moteur de démarre pas.

Changement de batterie, un fusible cramé changé aussi. Rien n’y fait, le moteur de démarre pas. Pas de plongée avec Gilles aujourd’hui. Ca ne m’était encore jamais arrivé. Message numéro un de l’Univers.

Le groupe qui vient de Lyon et Lille est nettement plus embêté que moi… Mais moi j’ai prévu de plonger aujourd’hui et je plongerai aujourd’hui ! Je donne deux coups de téléphone et je finis par trouver de la place chez Sébastien, à Archipel. Ouf !

Je descend sur Marseille.

J’en profite pour faire remonter quelques souvenirs culinaires. Un petit kebab combo salade, tomate, oignon, harissa qui fait du bien à l’estomac 🤪. Avec des frites !

Chez Archipel c’est cool aussi. On plonge encore à l’ancienne. C’est ici que j’ai acheté ma dernière stab (voir La toute première fois)

Je vais plonger avec Nadège, encadrante chez Archipel. On se rend aux impériaux de terre, sur l’île de Riou. Au passage on contourne les moyades. Au moins cinq ou six bateaux à l’ancre. Ca devient implongeable, ce spot.

Comme Nadège connaît bien le site, on n’écoute pas le briefing et on se jette à l’eau avant tout le monde. C’est bien : on n’aura personne pendant toute notre plongée !

Plouf. Et merde ! J’ai oublié de fermer ma combinaison étanche : ça ne m’était encore jamais arrivé. Message numéro deux.

J’ai immédiatement cinq ou six litres d’eau à quinze ou seize degrés qui rentrent et qui coulent aux pieds. Je remonte sur le bateau, je ferme, avec l’eau au fond, et on repart. D’autres auraient renoncé, pas moi. Pour le côté étanche c’est cuit mais je n’aurai pas froid au fond malgré tout.

On coule et Nadège nous emmène au fond. Elle est douée pour trouver de la vie. Mostelles, chapons, murène, crabes, nudibranches, mérous .. c’est un festival.

Et soudain, alors que cela fait moins de trente minutes de plongée je me tape une crampe calamiteuse au mollet droit. Et le gauche enchaîne. Plus possible de palmer : mes deux mollets ressemblent à deux morceaux de bois. C’est extrêmement douloureux. Je me retourne et je me laisse descendre sur la roche pour m’asseoir et tirer mes palmes pour faire disparaître les crampes. Ça ne m’était jamais arrivé : message numéro trois.

Ce n’était finalement peut-être pas le jour à plonger …

Les vingt dernières minutes seront une vraie plaie parce que les crampes vont partir et revenir sans arrêt. Et puis la douleur va faire que je vais surconsommer énormément et que je vais terminer la plongée à cinquante bars, ce qui ne m’arrive jamais.

Mais on aura vu des corbs, ce qui est rare (voir Cumul improbable) et les arches et la grotte sont de toute beauté.

Je n’ai pas eu froid pendant les cinquante minutes de plongée mais curieusement, une fois sur le bateau, ma température a chuté et j’ai dû enlever ma combinaison trempée. J’avais moins froid en maillot de bain, malgré le vent.


Album complet est visible ici.


1 commentaire pour “Ça, c’est non !”

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