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Essai peu concluant

  • Matthieu 

Avant, c’était mieux, c’est bien connu.

J’ai entendu dire qu’à certains endroit la méditerranée avait atteint les trente degrés ! Autant dire que je ne vais pas plonger en étanche. Et même la semi-étanche pourrait même être trop chaude.

Mon phare est prêt, ma caméra aussi : j’ai fait un montage avec les accessoires Gopro que je possédais. Double face sur la poignée et sangle à scratch. Si ça ne tient pas, au moins je ne perdrais pas ma caméra.

Je change de structure : direction la côte bleue, pour voir d’autres sites de plongée et aussi parce que l’accès est plus facile à partir de Mérindol : plus besoin de traverser tout Marseille. J’ai choisi de retourner chez Plongée passion, que j’ai fréquenté lors de la préparation de mon niveau quatre. A l’époque c’était uniquement des plongées techniques. Cette fois c’est loisir !

Patrick a vendu. Autre direction, autres méthodes. Ça démarre bien, je me prépare et on descend vers le port. Une fois ma bouteille gréée : pas le droit de monter sur le bateau pour installer son bloc. C’est l’équipe qui s’en occupe. Par contre pas le droit non plus de mettre mon sac sur le bateau, je suis obligé de tout sortir et de mettre en vrac mon phare, mes ordinateurs et ma cagoule dans un rangement. Pas cool.

Et puis ensuite on attend, en plein soleil, que les plongeurs en formation reçoivent leur briefing alors que ça pourrait être fait sur le bateau. C’est très moyen.

Je vais plonger avec Madjib, niveau trois qui sera en side mount : il a des problèmes de dos, impossible pour lui d’avoir une bouteille sur le dos.

On va sur la pointe de l’Elevine, plongée faite de nombreuses fois lorsque je plongeais avec le Doris, le club de l’Estaque. C’est un peu les moyades de la côté bleue (voir Baptême !) C’est là aussi que, pour la première fois de ma vie, j’avais perdu mon binôme (voir Une première !).


Le parcours sur l’eau

On se met à l’eau. Cette fois j’ai mon compas et je vais le suivre : sud pour traverser la posidonie, et nord pour revenir. Madjid est doué pour dénicher la vie : congre énorme, doris dalmatien, pieuvres !

Grâce à mon phare les couleurs sont meilleures. De loin ça reste un peu uniforme.

En fin de plongée on désature en regardant le futur niveau un faire des exercices dans cinq mètres et je fais quelques images des castagnoles et des oblades.

Une heure sous l’eau. Dix-sept degrés à quarante mètres mais vingt-quatre en surface. C’est chaud mais pas encore trop.

Une fois arrivé au port, nouvelles règles : on sort du bateau, on ne récupère pas ses palmes ni son matériel, ils veulent les rincer. C’est gentil mais je suis pressé, je rincerai à la maison. C’est la goutte de trop, je prends tout, je plie et je retourne à la structure pour faire mon sac et partir.
J’ai rendez-vous avec ma fille pour déjeuner 🙂

Je ne sais pas si je vais revenir : trop de règles, pour moi aller plonger c’est la liberté. S’il y a trop de contraintes, je ne prends pas autant de plaisir.


L’album complet est visible ici


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