C’est le cas de le dire.
J’avais dit que faire des images moi-même, ça n’était pas une bonne idée.
D’abord parce que ce n’est pas facile de faire de belles images sous-marines. Entre la qualité du matériel, la présence d’un bon éclairage et la stabilisation sous l’eau, il y a de nombreux paramètres.
Ensuite parce que ça prend du temps pour trouver le bon angle de vue.
Et enfin parce qu’on profite moins de la vie directement lorsqu’on veut la fixer à travers un objectif.
En deux mille dix-neuf, j’ai pourtant testé aux Maldives une caméra de TecTecTec (voir Caméra vidéo) mais je l’avais perdu dans l’eau sans vraiment avoir le temps de voir qu’elle qualité d’image elle pouvait produire (voir Et d’une). Et j’avais retesté, et reperdu, une seconde caméra en Corse (voir La vallée des gorgones). Puis j’avais renoncé.
Mais, lors de ma dernière escapade à Madère, Anna a réussi à faire, avec une petite caméra d’action, des images tout à fait potables. Alors je me suis décidé et, avec un budget de trois euros six sous sur le bon coin, j’ai déniché une caméra correcte pour faire quelques tests.
Une caméra, un caisson étanche jusqu’à quarante mètres. Ça sera suffisant pour mes voyages car, hormis en France, c’est compliqué, voire interdit, de descendre plus bas.
Cette fois, j’ai pensé à un système pour mieux la sécuriser et ne pas la perdre. Je suis parfois frustré de ne pas avoir d’images de certaines plongées. Je dépends des autres et parfois personne ne fait d’images.
Je teste ça ce dimanche, si tout se passe comme prévu.