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Mamas

La plongée la plus sexy du coin !

On n’a pas vu de sirènes mais mamas (prononcez “mamache”), en portugais, ça veut dire “seins”. Il faut dire que la configuration du site est vraiment particulière.

Nous serons quatre. Franck de Manchester, Alfredo d’Equateur (qu’est ce qu’il est bavard, vivement qu’on soit sous l’eau), David l’espagnol et moi. Ricardo sera le guide.

Mon binôme sera Franck qui est un vieux et bon plongeur. Ricardo va s’occuper des deux autres.

Pas de descente rapide cette fois, je ne suis pas totalement réveillé ce matin. Je me laisse couler le dernier et je suis, lentement, la coulée des autres. Ricardo prend un peu de temps pour recaler l’ancre et on chute ensuite au sable du plus petit des secs. Trente mètres. Je suis bien.

Très vite une murène. Bleue !!! Donc l’autre fois (hier ?), c’était bien une murène et pas un congre. On fait le tour du sec. Je frôle le sable, les autres sont cinq mètres au dessus. Je profite de la vue des roches, penché sur le côté droit, ou sur le dos.

Ensuite on traverse le sable et on va tourner autour du plus gros, tout en remontant. Les demoiselles bleues et oranges sont là, en groupe de vingt ou trente individus. Alfredo n’est pas super à l’aise et doit consommer pour deux. Sa plongée va rapidement se terminer, même s’il est largement moins profond que Franck et moi.

Et soudain je tombe sur un poisson que je n’avais jamais vu. Trente centimètres environ, dans les tons de rouge avec une bande orange. Belle bête.

Identification en surface : pourceau barré (Bodianus scrofa)

J’arrive dans les vingt mètres. Trente minutes. Ricardo indique qu’il remonte les deux autres. Franck et moi on continue à grenouiller en remontant doucement. Il me reste cent-dix bars. On va rester dix-huit minutes de plus !

Franck trouve une belle murène. Je m’amuse la tête en bas, sans respirer, aux milieu des demoiselles. Je fais trois fois le tour du sec et testant toutes les positions : sur le ventre, le dos, les côtés. Ricardo revient. Il a quarante bars, va falloir décoller.

Je termine à soixante. Encore gagné 🤪. Franck ne reviendra pas, c’était sa dernière plongée. Il me dira en partant “Keep breathing” !

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