Mais je m’y étais un peu préparé.
Il fait beau, la mer est calme, les touristes sont partis depuis bien longtemps. Ça partait bien 😃.

Depuis quelques jours, l’eau me manque mais ce n’est qu’hier que j’ai réservé ma place sur le bateau. Je vais tester mon nouveau masque, mes deux lampes, et mon étanche une quatrième fois.
Je plongerai avec Yves, qui sera aussi en étanche.
Parce qu’il fait froid, sous la combinaison, je mets une bonne paire de chaussettes, un pantalon de jogging et ma souris en haut. Pour compenser le volume, je prends un kilogramme de plus.
Je prends mon bloc, je monte ma stab et Morgane, qui passe, me dit : “Elle est belle ta stab, mais elle est à l’envers”. Houla, il va falloir être attentif sous l’eau, je ne suis pas bien réveillé. Je remonte la stab, à l’endroit.
Une fois encore c’est vers le site des Moyades qu’on se dirige. A cap Croisette, en passant, je fais une fois de plus des photos des îles sous le soleil.


On arrive aux Moyades, c’est plein de monde, comme souvent.

On se met à l’eau et je me rends compte qu’Yves a une caméra. Il y aura des photos. En général c’est pénible les photographes, on attend qu’ils fassent leurs photos et on a froid, mais en étanche… ce n’est pas grave 😁
On descend : je vide tout et ce n’est pas facile de sonder. Je ne suis pas assez lesté, la fin de plongée sera folklorique. Puis immédiatement après l’immersion je sens du froid côté droit. Ça recommence : je prends l’eau comme les autres fois. Peu mais c’est indéniable. Je me dis que ça vient de la fermeture éclair. Bon c’est chiant mais ça restera très limité, je n’aurai pas froid.
Entre huit et onze mètres, la fameuse petite douleur en bas du dos, ça ne me manquait pas.
La visibilité n’est pas très bonne et mon nouveau masque ne cesse de faire de la buée. Il va falloir que je le prépare la prochaine fois pour éviter ça. En attendant, ni une ni deux, je remets l’ancien, que j’avais emporté, au cas où.
Il y a une tonne de friture entre dix et vingt mètres.

On tombe sur deux ou trois chapons. Pas contents, ils relèvent leur crêtes.



Comme souvent, il y du sar et on trouve une mostelle, cachée sous la roche.


Pour le reste, la plongée se déroule sans encombre.
Petit détail : je teste mes lampes au bout de vingt minutes. Résultat sans appel :
- la grosse lampe éclaire bien mais le bouton n’est pas idéal à trouver. Ça ira tout de même comme lampe de secours.
- la petite, achetée à quatre vingt dix neuf centimes (voir Fiat lux.), clignote bizarrement. En surface, je constaterai qu’elle a pris l’eau. Durée de vie : trente minutes. Poubelle.

Un peu de courant sur le plateau. Mon bloc est presque vide au bout de quarante minutes et, combinaison vidée de son air et pour ma stab aussi, vers neuf mètres, je m’aperçois que ma flottabilité est presque positive. Je n’ai pas assez de plombs !! Je ne vais pas tenir au palier. Solution immédiate : je mets des cailloux dans mes poches et dans ma ceinture. Ça me stabilise.
Une image de moi, avec mes palmes fendues.

On termine au milieu d’un très gros ban de barracudas, avec quelques mérous. Plaisir des yeux !



Des corbs sont là aussi. Magnifique.


A cinq mètres, les cailloux embarqués n’étant pas suffisants, je prends une énorme pierre à la main le temps du palier. En surface je ferai le constat que je pensais avoir quatre kilogrammes dans les poches alors que je n’en avais que trois.
On sort sous un ciel couvert et on se rentre gentiment.
Bilan : mon phare devra être remis en état (voir Étanche. Test deux.), il va falloir que je comprenne pourquoi ma combinaison prend l’eau à chaque fois (j’ai vérifié, ce n’est pas la fermeture éclair), que je prépare mon nouveau masque et que j’achète un plomb de plus. Ça sert à ça, les tests de matériel !
Merci pour ce récit de plongée et très belles photos 👍
Super!
Merci pour le partage !