Je retrouve la pierre de Cassis.
8h00. Port de la pointe rouge. Je plongerai avec Lydia, parisienne en vacances. On va refaire le spot de ma dernière plongée (voir Après le boulot).

On a décidé de descendre un peu pour faire l’arête du plateau, en plus des secs.
Encore une fois, semi-étanche, l’eau est chaude. On sonde direct après la mise à l’eau, et on s’arrête à quarante-huit mètres, au bord de l’arête.
Je me rends alors compte que je n’ai senti aucune douleur dans le bas du dos lors de la descente. Cool. Et les oreilles compensent très bien.
Il y a encore vingt ou trente mètres en dessous de nous. On voit encore plus de gorgones vers le bas. On passe encore une fois sous le promontoire. Encore une fois je me pose sur le dos pour en profiter.
Lydia consomme peu, on traine au fond et le temps de palier prévisionnel augmentera jusqu’à quinze minutes avant qu’on commence à remonter. Encore une fois, au dessus des trente mètres, il y a les algues brunes.
On termine dans quelques mètres pour le palier. On contemple un mérou brun posé dans une faille, cinq dentis qui circulent pour chercher leur repas, les castagnoles sont là, et il y a aussi des apogons (aussi appelés castagnoles rouges).

On verra passer un barracuda. J’apprendrai en surface qu’on les appelle aussi des bécunes !
Je tire mon parachute avec assez de classe. Cinquante trois minutes. Encore trop court.