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Étanche. Test trois.

Tout n’est pas encore clair.

Cette fois c’est l’été, à 8h00 il fait déjà tiède. Il y a un peu de Mistral, on va retourner sur la pointe de Caramassaigne (voir Étanche. Test un.)

On ne sera que dix sur le bateau et je retrouve Jozef, avec qui j’ai déjà plongé il y a quelques années, les neuf et dix août 2021. Et avec Jean-Louis on fera une palanquée de trois niveau trois.

Après une navigation rapide on arrive sur la pointe de Riou. La roche est resplendissante au soleil du matin.

Jozef et moi sommes en étanche et Jean-Louis en semi étanche. On ne devrait pas avoir froid. L’eau au fond sera tout de même à seulement dix sept degrés.

Une fois dans l’eau, descente. La petite douleur au bas du dos, entre cinq et sept mètres. Classique. Puis les oreilles font mal, la gauche ne compense pas. Je force et ça passe. Rebelote à quinze mètres et après plus de problèmes.

On traîne sur le plateau entre vingt et vingt cinq mètre. J’allume mon phare.

A la maison j’en avais pris soin après qu’il ait été noyé, deux des trois optiques fonctionnaient bien, je le pensais sauvé.

Au fond, seule une optique s’allume et parfois s’éteint toute seule. Inutilisable. Tant pis.

Les gorgones sont pleines d’algues brunes filamenteuses. Signe que l’eau est un peu trop chaude. Plus chaud encore et elles commencent à mourir.

Je pousse régulièrement un peu d’air dans ma combinaison, au fur et à mesure de la descente, pour ne pas être compressé. Je me sens à l’aise avec, c’est parfait !

On sonde jusqu’à quarante trois. Là, les gorgones sont grandes, belles et pas colonisées par les algues. Il fait toujours assez froid lorsqu’on est plus profond. Ca les protège.

Jean-Louis signale un grand congre, juste en dessous de moi, calé entre deux gorgones. Magnifique de le voir en entier, en général ils sont cachés dans les trous.

A mi plongée on fait demi tour et j’ai l’impression qu’il y a un peu d’eau dans ma combinaison. Je tangue de gauche et de droite et je sens bien de l’eau se promener. Mais d’où rentre-t-elle ? Je verrai ça plus tard.

On tombe sur trois beaux mérous. J’en vois quasiment à chaque plongée ! Au fond d’une faille, une mostelle. J’ai eu du mal à la voir, sans lumière.

Mes amies les castagnoles sont là aussi. Je vois un loup. On a raté les barracudas.

Le long de la roche, entre quatre et cinq mètres, on fait nos douze ou treize minutes de palier. Jozef trouve plusieurs flabellines mauves, un joli nudibranche hermaphrodite. C’est mimi 😁

On sort à soixante minutes pile !

Bilan :

  • Je maîtrise bien mon étanche.
  • Mon phare est définitivement hors service.
  • J’ai de l’eau qui rentre, en petite quantité, par le cou : tout le haut et le devant de mon tee-shirt est mouillé.

Je dois mal positionner le col.

2 commentaires sur “Étanche. Test trois.”

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