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Cette fois, plus de doute

C’est la saison.

Plongée 20. Site : Ao sapparot

Ce matin Champ a les sinus un peu encombrés alors il ne va pas aller profond. Donc les deux Allemands, Lukas et Anna-Lena (ça y est, je connais leur prénom) viendront avec nous et Champ ne plongera qu’avec les deux russes (qui ne sont pas de bons plongeurs, paraît-il).

Ce matin un peu mal au crâne à nouveau alors je la joue tranquille. Comme on est le seul bateau dans le coin, mise à l’eau directe, pas d’annexe. Je me jette dès que je suis prêt et j’attends les autres dans l’eau. Je la trouve froide. 28 degrés. Ca confirme : c’est froid !

Je descend le dernier mais je me laisse couler comme un caillou (pas pu résister 🤪) : je suis le premier sur le sable.

Très vite Natt trouve un joli poisson coffre jaune, comme hier. C’est vraiment mignon. Balade entre sable et récif. Un coup à vingt mètres, un coup à vingt-cinq, j’aime bien traîner au fond.

Je trouve trois murènes vertes, coup sur coup. L’endroit est rempli de poissons lion de toutes les tailles. Les thaïs disent qu’ils ne leur posent pas autant de problèmes qu’aux États-Unis mais vus les comportements de l’animal, dans dix ans, ils en reviendront peut-être.

Julia trouve un poisson scorpion barbu et un corail cerveau de belle taille.

Les gorgones (c’en sont bien, après vérification) sont vraiment immenses. L’une d’elles est plus grande que moi, palmes tendues. Elles sont vraiment majestueuses, bien qu’immobiles.

Je m’amuse à chercher les petits dominos et à passer quelques instants à les regarder vivre. C’est relaxant.

Sur un bout de caillou, un peu profond, je vois une jolie baliste bleue.

En m’approchant je vois deux queues qui dépassent, chacune d’un trou. En fait elles dorment, la queue dehors, planquées dans le trou. Je touche une des queues (bon, c’est interdit …). La petite baliste frétille. La tête dans le trou elle ne doit même pas savoir ce qui la touche. Flippant pour elle.

Dans ma tente plantée dans la savane, je ne dormirais pas les pieds dehors !

Je vois aussi une daurade monocle à deux lignes (Scolopsis bilineatus). Comparé aux autres genres, il y en a peu mais j’en verrai tout de même quatre ou cinq au cours de la plongée.

Remontée sur le bateau avec cent bars après cinquante minutes. Je consomme de moins en moins.

On continue plein nord vers une nouvelle île qu’on n’a pas plongé semaine dernière. Un nouveau site à venir !

Une fois arrivés, avant le déjeuner, on voit, assez loin, une grosse tortue verte faire surface pour respirer, puis repartir.

Le mal au crâne s’atténue vers 11h00 mais il reste un petit fond.

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