Petit patchwork
Sur le bateau nous sommes 12 plongeurs.
Il y a deux jeunes couples d’allemands qui parlent quasiment toujours entre eux et restent pas mal à part.
Un troisième couple d’allemands, plus âgé, reste aussi à part. Non seulement ils restent à part mais le dimanche soir ils ont dû s’engueuler, le lundi ils ne se parlent même plus entre eux, elle fait la gueule et ne se parleront plus jusqu’à la fin. Bonne ambiance : ils plongent tous les jours ensemble.
Ross et Darryl sont canadiens, retraités, mais ne parlent pas à l’autre couple de jeunes canadiens. Ils plongeront avec moi jusqu’au bout des 13 jours de voyage.
Noémie est une jeune québécouââze (avec l’accent) qui est militaire. Génie mécanique, elle fait de la maintenance. D’origine chinoise, adoptée à un an. Pour une fois, je peux parler un peu français à bord. C’est cool.
Anecdote qui explique pourquoi on ne plonge plus du bateau mère mais seulement de l’annexe (voir Sieste aquatique). Le premier ministre thaïlandais faisait de la plongée avec des potes. En fin de plongée ils font leur palier au parachute. A la sortie de l’eau un gros bateau de plongeurs leur passe quasiment dessus, de très très près, car il n’a pas vu le parachute.
Depuis les gros bateaux ne manœuvrent officiellement plus sur les sites. C’est l’annexe qui va chercher les plongeurs.
C’est vrai sauf quand un gros bateau est seul. Nous même, nous l’avons fait. Dans ces cas là, John indique au groupe : aucune photo, c’est trop grave si ça fuite : fin du business immédiat.
La météo était tendancieuse toute la semaine mais nous n’avons vu que du soleil. Le dernier jour, au port, on s’est pris une drache carabinée pendant un très long moment.
Lors des deux sorties plage, c’est une navette (on appelle ça un longue-queue) qui est venue récupérer ceux qui voulaient y aller, avec des mômes à bord. Pour le moteur c’est vraiment ce que l’on appelle “hors-bord”. Rustique. Mais efficace.
Lorsque l’annexe a besoin de faire le plein elle s’éloigne. A cause des bouteilles d’oxygène pur (pour le Nitrox) situées sur le pont et de la cuisine pas loin (brûleur au gaz). Bonjour le cocktail !
Quand l’équipage fait relâche, ils ne font tous que regarder des matches de MMA sur leur téléphone.
Le lundi, après la plongée des ananas, on a retrouvé le second bateau du centre Seadragon au même mouillage que nous.
Ce n’est qu’au bout de 3 jours que j’ai réalisé qu’il y avait une porte dans ma cabine : douche et toilettes perso. Ça ne m’avait pas manqué, j’utilisais les communs.
Les couchettes sont un peu dures. Mon sommeil n’est pas parfait. Heureusement que les plongées m’épuisent.
John s’est fait chambrer par l’équipage toute la semaine. Ils ont même mis de la mangue dans sa combinaison. Bon gars, il garde le sourire et il gueule “I’m a British officer !”. Humour anglais 😂
John a un abord des plongeurs français un peu particulier.
Il se moque parfois de nous “Ils font des signes bizarres dans l’eau” (ce qui est vrai car le signe “je suis sur réserve d’air” n’existe pas dans le système PADI).
Et parfois il nous envie, on dirait. J’ai expliqué aux allemands que parfois, en France, on saute du bateau stab vide et qu’on ne remonte pas à la surface mais qu’on fait le point directement à 5m sous la surface. Les jeunes sont estomaqués (c’est pas du tout, du tout, conforme PADI ça) et j’entends John dire “Nous aussi on le fait des fois, nananère”. Mort de rire.
On a croisé des bateaux de pêche. Ils sont tous faits sur le même modèle !
Ils pêchent de nuit, avec de gros spots pour attirer les poissons. Technique originale. Lumière verte ou jaune en fonction. On les voit dans le lointain, la nuit.
La zone supérieure du pont est la zone de détente. Je trouve qu’il y fait chaud le jour. Mais la nuit une partie de l’équipage y dort.
D’après le panneau dans les toilettes du bateau, ça va, j’étais toujours bien hydraté 🤪. Je bois rarement autant d’eau que je n’en ai bu ces derniers jours.
La cuisine est ridiculement petite, deux mètres sur quatre, guère plus, et totalement encombrée. Mais la cuisinière et son aide font des miracles !
Je sais écrire Miko en thaïlandais.
Lorsqu’un bateau thaïlandais quitte un port, il chasse systématiquement les mauvais esprits avec des feux d’artifice. Tradition.
Le nôtre a du gasoil, du gaz en bonbonnes et de l’oxygène pur à bord. Le Thaïlandais est courageux !
A 14h00, en plein cagnard, tu vois passer sur les plages des Allemands (ou des Hollandais ?) sans fringues, ni chapeau, ni eau.
Sur les plages, de minuscules crabes font des trous et sortent des boulettes de sable. Ça fait de super décors !
Il y a des fleurs splendides.
J’ai compris pourquoi les pilotes des scooters ne mettent pas de casque : il fait déjà tellement chaud sans rien sur la tête… La question se pose donc : si ce n’est pas obligatoire pourquoi certains en mettent-ils ? C’est presque une punition.
Les flics ont des motos. Honda 300 CBR. Quasiment d’origine si ce n’est les tubes en inox sur chaque côté. Utilité ? Je ne sais pas.
J’ai vu une Kawette tunée. Spéciale dédicace pour Christophe 😋
Les scooters sont souvent attelés. Ça transporte tout. Hommes, nourriture, matériels.
Leurs boîtes aux lettres sont rouges.
Ils ont des pieds de parasol au top !
Des lézards se promènent partout en ville. Taille approximative 15cm.
On trouve des sculptures un peu partout en ville. A côté des hôtels, restaurants magasins, …
Leurs billets sont funs, tu as la sensation d’être riche. Le billet de 1000, ça claque !Dans les faits c’est le cas tellement la vie est peu chère pour un Français.
Sur la route de la plage il y a des panneaux, tu te demandes pourquoi ils sont là.
Sur la plage tu trouves des balançoires. Presque aussi bien qu’aux Bahamas (voir Comme un gosse)
Khao lak ne faillit pas à la tradition mondiale d’avoir son nom écrit.
La vue de la plage à partir de la mer est paradisiaque. Mais la photo ne montre pas la température étouffante.
J’ai pris un coup de soleil sur la nuque et les épaules dès le premier jour de bateau. Pas compris comment, j’avais toujours un tee-shirt sur moi.
J’ai appris un mot : Koh. Ça veut dire île. En thaïlandais ça s’écrit : เกาะ.
La pêche de nuit avec des lumières est interdite dans pas mal de pays…pas en Thaïlande apparemment.
Elle est affreuse cette Kawette 😅
Je pense que les “sculptures” sont des temples 😁
Oh là là ! tu dois te régaler ! merci pour toutes ces photos 🙂 je me régale tous les matins quand je regarde ton reportage. Profite bien ! Peux tu ajouter Fred dans ta mailing list, lui aussi il veut voir les poissons !!!
Vraiment génial de nous faire partager tout çà… Merci Matthieu !