Mais qui fait aussi le charme de cette semaine.
Le capitaine habite Toronto. Mais il est ukrainien. Il s’appelle Oleg et c’est aussi le cuisinier.
Le planning alternait plongées et repas suivant, en gros, ce rythme :
- 7h00 pré petit déjeuner
- 8h00 première plongée
- 9h00 petit déjeuner
- 11h00 seconde plongée
- 12h00 en cas
- 14h00 troisième plongée
- 15h00 déjeuner
- 17h00 dernière plongée
- 20h00 dîner
Il n’y a pas eu un seul moment où j’ai eu faim…
D’autant plus que la cuisine d’Oleg est à base de pomme de terre et d’huile de maïs. Pas un seul poisson de la semaine et très peu de légumes verts. 😔
Par contre son gâteau au chocolat est une tuerie.

Sur le bateau, l’alimentation électrique est faite avec un groupe électrogène situé sur le toit. Il tourne plusieurs heures par jour. Pas très relaxant car, du coup, peu de silence. Mais on finit par l’oublier.
Amanda est née en Indiana, a travaillé dans le monde entier (Angleterre, Bélize, Inde, Mexique, …) et vit aujourd’hui avec un rasta au fin fond des Caraïbes (ganja, my friend !)
Pasquale, le photographe, et Carolina, nos fameux retardataires du premier jour, sont italiens et vivent à Londres. Ils sont traders.
Damian vient de Bogota, il a 32 ans. C’est la première fois qu’il travaille hors de Colombie.
Brooke est très jeune (25 ans) et pleine de peps. Par contre ses connaissances en théorie de plongée sont un peu limitées. S’il y avait eu un pépin je n’aurais pas compté sur elle : je l’ai entendu demander à Damian si on pouvait prendre l’avion AVANT une plongée. Ce qui montre que ses compétence en physiologie sont plus que minces. En France tous les encadrants en savent plus !
Toute l’équipe est composée de bons plongeurs. Edoardo est débutant mais ce n’est pas un boulet, il n’a jamais planté une plongée.
La météo aux Bahamas est très changeante. On a eu des pluies très localisées et courtes. J’ai tout même pris un coup de soleil à force de sécher sur le filet avant.
Mon chargeur de batteries a pris l’eau lors d’une navigation. Je crois qu’il est mort.
Aux Bahamas il n’y a pas que des îles paradisiaques et des yachts. Il y a aussi des usines qui polluent. Le nuage jaune qui sort des cheminées n’a rien à envier à celui des raffineries de Fos.

D’ailleurs, comme aux Maldives, les locaux n’ont pas une conscience écologique très développée : les magasins pour touristes ont les portes grandes ouvertes et la climatisation tourne à fond. Et je n’ai vu nulle part des systèmes de recyclage.