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Le mur. Le mur ? Quel mur ?

On replonge à partir du même site mais le but est d’aller jusqu’au mur, cette fois.

On prend le même chemin mais on passe directement au dessus des tunnels puis de la clairière. Et on arrive, dans les 20m au dessus du “mur”.

Euh … trois cailloux qui descendent jusqu’à 35m, en gros. Rien à voir avec les tombants vertigineux de la méditerranée.

Je descends gentiment jusqu’à 24m mais rien de plus à voir, pas là peine de sonder plus bas. On promène gentiment, je frôle les gorgones. L’une d’elles, blanche avec des nervures bleues est splendide. Je la touche doucement en passant. Un poisson lion en pleine eau se laisse photographier.

En revenant on se fait quelques canyons. C’est assez sympa ces plongées “limitées”, finalement. Pas besoin de surveiller quoi que ce soit. Le côté technique disparaît un peu.

A la toute fin, en arrivant presque sous le bateau Damian me montre du doigt un trou. Je comprends que c’est une grotte. Étroite. Je m’engage, lampe allumée.

Et qui je retrouve devant moi ? Mes deux thonidés. Vu l’attitude, je me demande s’ils ne sont pas nourris régulièrement par les plongeurs. Trop familiers. J’avance dans le tunnel. Et voilà que sur le mur de droite je vois un crabe immense (30 cm de diamètre, environ), immobile, seul, crocheté à la verticale. Maintenant je comprends mieux le nom du spot. Il y a UN crabe. 😁

On termine la plongée sous le catamaran, un requin vient faire un tour autour de nous, encore une fois, mais plus proche, à environ 10m. Il a un crochet dans la gueule et quelques centimètres de ligne. Gourmand, il a failli se faire pêcher.

Les 2 petits thons sont toujours là, en dessous.

50 minutes. Trop court !!!

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