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Climatisation

Se mettre à l’eau pour avoir moins chaud.

La journée s’annonce atrocement chaude et j’avais prévu, de longue date, de plonger aujourd’hui. Belle anticipation !

Je découvre un nouveau club, à l’Estaque. Le club des plongeurs autonomes (CPA).

Ambiance détendue, ce n’est pas l’usine et la plongée du matin, prévue profonde, évite de se retrouver trop nombreux sur le bateau. Nous serons tout de même 13, tous avec le masque pendant la navigation.

On traverse toute la baie de Marseille, on contourne l’archipel du Frioul par l’ouest, puis celui de Riou. On passe les imperiaux et on se retrouve derrière le grand Congloué.

Je plonge avec Sylvie, nimoise et Philippe, lyonnais. Le programme, avec le CPA, sort des sentiers battus et des plongées plus classiques avec les autres clubs. On plonge sur le couloir aux gorgones.

Sylvie a du mal à descendre à cause de ses oreilles. Même en y allant doucement, Philippe et moi devrons faire un stop à 25m pour l’attendre.

On se laisse doucement descendre et à 40m le couloir apparait : c’est une longue faille entre 40 et 60m couverte d’immenses gorgones (plus d’un mètre de diamètre) de deux côtés.

On plane au dessus, puis on fait une petite incursions vers les 45/46 m pour passer dans le couloir. C’est absolument splendide : il n’y a pas de courant mais les gorgones ondulent doucement dans le mouvement de l’eau.

De nombreux antias et castagnioles se promènent partout, dans des mélanges d’orange et de bleu.

On remonte ensuite le long du tombant, tranquillement, on croise des sars en pagaille, par petits groupes. Comme avec le mérou (voir Nom d’un dolmen) j’approche un groupe de 3 sars, en apnée, ils se laissent voir à portée de main. J’avance la main, doucement et juste avant le contact, ils s’échappent.

On fait tout le tombant, main gauche et sur le dernier sec, on voit 2 gros mérous en contre bas, vers les 15m. Philippe fait quelques belles photos.

Et puis il repère le mouillage et on se dirige vers le bateau. Sous l’eau Sylvie me fait signe que ce n’est pas le bon bateau. Qu’importe, on fera le palier ici.

Je tire mon parachute et … je me fais, encore une fois embarquer. Cette fois, je crève même la surface !! Pas de panique. Je me retourne, je purge tout, je me prends un peu les palmes dans le fil mais je coule très vite à 5m. L’oreille gauche me fait mal, je n’arrive pas à compenser. Je force, une fois, deux fois, trois fois. Ca passe. Ouf.

Je ferai mon palier serein accroché à mon parachute. Comme Philippe avait 3 minutes de plus que moi je fais un palier plus long que prévu, ça va dans le sens de la sécurité, ça me va !

Sortie de l’eau nous voilà à 200m de notre bateau. Hop, 200m à la palme, en capelé, un bon entrainement pour les épreuves du niveau 4 !

60 minutes tout rond au fond, et au frais : 15° à 45m. Trop bien.

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