Le vent se lève, changement de programme.
Retour à Bormes pour (re)plonger sur le Rubis (voir Un joyau dans l’eau). Mais la météo annonce que ça va souffler à l’est donc on ira dans la baie, à l’ouest, sur un sec profond : le sec de Sarranier.
Un peu déçu de prime abord car je me faisais une joie de revoir ce sous-marin, mais la suite montrera que c’était une bonne alternative !
Je serai en palanquée avec Alain, N3 venue de l’Hérault et Michel moniteur local que j’avais déjà aperçu à ma dernière venue. Avantage de plonger avec un local : il connait toutes les plongées et se permet des libertés (dont on profite aussi, du coup).
Mise à l’eau rapide et on coule rapidement vers le fond. On atteint la thermocline vers 15m et soudain mes mains sont saisies. Il fait 16° au fond ! On promène 5 minutes à 30m et on coule vers les 45m afin de faire le tour du sec.
J’allume mon phare au milieu des gorgones et elles apparaissent dans leur vraie couleur : les violets sont resplendissants dans la lumière ! C’est splendide !
Tout le tombant en est recouvert, on passe sous un surplomb, je me mets sur le dos et je regarde mes bulles monter vers les gorgones, s’éparpiller entre les branches et glisser le long des roches. Instant magique ….
On déniche une belle murène lors de la remontée, un bras de poulpe qui dépasse d’un trou, une belle étoile glacière, de la taille d’une grosse main.
J’évolue le long du tombant, pendant toute la remontée et j’en prends plein les yeux, il y a des gorgones du fond jusqu’au haut du sec vers les 17m.
Dans les 12m, je tire mon parachute (avec brio pour une fois) et je reste suspendu 5 minutes, le temps du palier.
Belle découverte !

