La cerise sur le super gâteau.
La plongée parfaite, ça vous parle ?
Météo bleue en haut et bleu en bas. Pas de vent. Le Donator nous attend ! Coulé à 200m du Grec, à deux mois d’intervalle et pour la même raison.

On ne change pas une équipe qui gagne : Thierry et moi prenons le premier tour et on coule comme des cailloux pour arriver au fond le plus vite possible et profiter tous seuls de l’épave. La visibilité est bonne et elle apparaît dès les 30m de profondeur.

Moins imposante que le Togo mais plus belle dans la lumière. Un petit mérou nous fait l’accueil.
On tape le sable à 51m, au cul de l’hélice, qui est pleine de concrétions jaunes et blanches, puis on contourne vers bâbord. Hop, un couple de mérous qui remontent vers la proue. Placides, lents, tranquilles.
On remonte sur le pont et zou, direct dans les cales, tête la première. La lumière y est fantomatique, elle rentre par les accès et les failles. Comme sur le Togo toute la super structure est colonisée par les gorgones. On tourne, on vire, et on sort tout doucement des cales, sans palmer, juste en faisant le bouchon, centimètre par centimètre.
Lorsque mes yeux arrivent à hauteur du pont je tombe nez à nez avec un mérou. A moins d’un mètre. Trop cool.
On termine de parcourir le pont et les coursives, on voit les chaudières, et les 16 minutes sont écoulées. On remonte le long du bout, il n’y a pas de courant.
A 6m, Thierry sort le parachute et on part pour 14 minutes de palier en pleine eau, à la dérive. Le pied intégral : ça me rappelle les Maldives. De l’eau partout et rien d’autre, on ne voit plus l’amarre ni les bulles des autres plongeurs. Youhououuuuuu !